Assemblée Générale 2019 de l'I.A.D.E.S

Assemblée Générale 2019 de l'I.A.D.E.S

Rapport moral du Président

A la demande de tous, nous avions inscrit –comme en 2017- l’Assemblée générale de l’Association dans le cadre d’une « journée brocante » dans la volonté d’ouvrir toujours un peu plus nos établissements sur l’extérieur. Le climat en a décidé autrement.

Depuis la dernière assemblée générale, neuf réunions se sont tenues : cinq Conseils d’administration et quatre Bureaux. Le collège des familles et délégués de tutelle a été renouvelé au mois de décembre. Merci à Mmes CLAPIER et RABAROT, à MM FOUILLET et PAYEN de continuer à s’investir à nos côtés pour assurer l’avenir de l’IADES

C’est le moment de dire deux mots de la refonte du site internet de l’association. Opérationnel depuis janvier, plus convivial, il donne dès l’abord un aperçu complet de nos activités qui ensuite peut être approfondi –en fonction des intérêts de chacun- en allant sur les liens proposés. Il permet de laisser un message à l’interlocuteur souhaité et présente l’agenda et les projets de l’IADES qui s’est dotée d’un nouveau logo également décliné par les établissements. Je vous invite à le visiter de temps à autre et à nous faire part de votre ressenti.

Pour la deuxième année consécutive, nous avons fait le choix d’inviter l’ensemble des résidents et travailleurs, salariés et familles, administrateurs à la présentation des vœux, cette fois à la salle des fêtes rue d’Orsonville mise à disposition par la mairie de Dourdan.

En janvier 2019, la Communauté de Commune du Dourdannais en Hurepoix a remis un trophée à l’IADES pour sa contribution au développement économique du territoire et pour ses actions en faveur de l’insertion professionnelle et sociale.

Un groupe de travailleurs et résidents est allé visiter la Mairie, le Parlement et le Sénat. Après la visite, Mme GUIDEZ, sénatrice, est venue débattre avec eux à Arc en Ciel.

Comme les autres années, nos directrices/directeurs se sont largement exprimés devant le Conseil d’administration. Ils ont présenté les activités de leur établissement, et plus particulièrement, pour cet exercice, leurs actions et projets en matière d’inclusion. Nous reviendrons sur ce thème véritable fil rouge 2019-2020. Une fois encore, leurs interventions ont su souligner tous les défis qui nous attendent en montrant la volonté des établissements de les prendre à bras le corps afin de faire bouger les lignes de manière significative.

La motivation est là. Saluons la qualité de l’engagement des cadres de l’association et leur capacité à entraîner leurs équipes.

Les comptes administratifs 2018 de tous les établissements sont au vert malgré un suivi des financeurs de plus en plus serré pour ne pas dire pointilleux. Il nous faut pourtant –année après année- maintenir nos établissements à l’équilibre seul moyen d’essayer de nous faire entendre (du moins par le Conseil départemental qui accepte encore les échanges) et de maîtriser l’avenir. Les très bons résultats de l’ESAT –pour sa partie commerciale- nous donnent les moyens des investissements nécessaires pour nous équiper d’une nouvelle blanchisserie

Le passage prévu en Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens a pris du retard en raison de l’incapacité des financeurs à tenir la programmation annoncée. Il nous faut nous y préparer. LE CPOM peut sans doute nous apporter une partie de la souplesse nécessaire en cette période où seule l’innovation nous permettra d’aller vers les solutions souhaitables mais à condition d’y entrer avec des moyens qui ne nous mettront pas –dès les premières années- en difficulté. Il est temps de mettre en place un groupe de travail qui –en s’appuyant sur l’expertise de Catherine, Michael et l’équipe du Siège- aura pour but de bien saisir tous les enjeux, d’optimiser nos chances dès le départ afin de maintenir notre capacité à porter des projets.   

Pour la deuxième, et hélas dernière, année, l’IADES a bénéficié des sommes dégagées par le « Crédit d’Impôts Taxe sur les Salaires ». Le CA a décidé d’accorder une prime exceptionnelle aux salariés les moins rémunérés, de financer une partie de l’aménagement du terrain acheté en 2018 et des actions de formation complémentaire.

L’Association vient de créer –comme membre fondateur - un « fonds de dotation ». Son objet est de soutenir les actions d’intérêt général de l’IADES et, plus particulièrement, la création et l’extension de services en faveur des personnes en situation de handicap. Il pourra participer au portage d’une partie du patrimoine immobilier de l’association. Enfin, bénéficiant de la grande capacité juridique, il pourra recevoir dons et legs.

Cette année, nous avons reçu des dons très importants de familles des établissements : merci pour leur générosité qui soutient notre politique de séjours et même –pour cette année- d’autres projets.

Après seulement deux ans d’existence, le pôle bénévolat a su s’inscrire dans le quotidien de l’IADES. Il offre déjà de nombreuses activités complémentaires à celles assurées par les établissements : randonnées, médiation animale, soutien scolaire, jardinage, contes, accueil et divers accompagnements ouvrant aux résidents et travailleurs de nouvelles possibilités de sorties qui viennent enrichir leurs journées.  

Les besoins restent potentiellement immenses : à nous de les recenser, de les susciter afin de répondre pleinement aux besoins d’ouverture de ceux que nous accompagnons sans doute encore d’une manière par trop institutionnelle.

Un grand merci à tous les bénévoles qui ont permis la réalisation de cette idée généreuse. Notre responsabilité est de les fidéliser, d’en attirer de nouveaux. Merci à Mme COUSINOU, à Anne BUISSON et à l’équipe qu’elles ont constituée de poursuivre cette action si bien commencée.

Le Groupement de Coopération Sociale et Médico-Sociale s’est réuni trois fois depuis l’automne dernier. Vous vous souvenez sans doute que l’un des principaux objectifs du Groupement était –et reste- une réponse commune à l’appel à projet de SAMSAH attendu. Il s’est transformé en Appel à Manifestation d’Intérêt au contenu beaucoup plus large quant aux besoins à couvrir. Nos trois associations ont cependant décidé d’y répondre en proposant un projet de plate forme de services permettant d’accompagner tant le vieillissement et le développement du logement inclusif que les personnes en situation de handicap psychique.

Notre projet n’a hélas pas été retenu. En contradiction avec les objectifs affichés de l’A.M.I, la priorité a été donnée à des extensions d’établissement et des transformations de places dont quinze places pour personnes handicapées vieillissantes au futur EPHAD de Dourdan. Le Groupement a pris note de cette orientation mais a décidé de ne pas renoncer et de représenter un projet si le cahier des charges lui convient.

Nos trois ESAT apprennent à travailler ensemble. Dans le secteur de la blanchisserie, des réponses communes à des appels d’offre se préparent.

Sur proposition de l’APAPHPA et le pilotage de M. Philippe MAUVOISIN –directeur du site de Sainte Mesme- le Groupement souhaiterait créer sur Dourdan un Groupement d’entraide mutuelle. Un G.E.M peut se définir comme un lieu ouvert de socialisation –par l’autogestion- de personnes en situation d’exclusion. Appuyé sur une association, assuré par une enveloppe de l’ARS, le fonctionnement du Groupement d’entraide nécessite un partenariat avec la commune d’implantation. Nous démarrons, à suivre.

Les établissements

  • Les Foyers d’Hébergement

Après une année de tractations, recours, commissions de sécurité et j’en passe … j’ai pu enfin signer le 21 juin le contrat d’achat du futur immeuble des Hébergements baptisé « résidence Châteaudun ».  Il s’agit –pour deux millions d’euros- de la construction d’un bâtiment comprenant sur quatre niveaux six studios et seize chambres qui nous permettra de regrouper l’ensemble du service des hébergements.  L’engagement de livraison pour août 2021 nous laissera trois mois pour transférer sans précipitation les résidents de l’Ilot Saint Pierre et de la maison Beaulieu.

A noter que le renouvellement du bail qui nous a réengagé pour trois années avec la Compagnie Foncière Seine et Rhône n’a pas donné lieu aux tensions que l’on pouvait craindre.

Nous devons de plus en plus penser le foyer collectif comme un formidable équipement destiné –mais pas que- à offrir les moyens à nos résidents de progresser vers plus d’autonomie. Nous disposerons au RDC de la résidence Châteaudun de trois studios ouvrant uniquement sur l’extérieur. Ils serviront d’outils pour faciliter le parcours de ceux qui se seront donnés l’objectif d’aller vers le logement inclusif.

Pour être en mesure d’aller jusqu’à la réalisation de tels projets, après échange de quelques courriers et explications, l’IADES a obtenu du Département de conserver la maison Beaulieu et a signé une promesse de bail à réhabilitation sur 32 ans avec l’association Solidarités Nouvelles pour le Logement en Essonne. La SNL, après environ 300K€ de travaux, mettra à la disposition de ceux que nous désignerons cinq studios à des loyers extrêmement modiques.

Bien sûr, il faudra attendre la libération de la maison « Beaulieu » puis le temps des travaux pour une mise à disposition en 2022.

D’autres opérations du même type sont à l’étude. Saluons l’action de Catherine qui multiplie les contacts pour mettre en place les partenariats nécessaires.

Cette formule intermédiaire entre logement individuel dans le parc privé et logement collectif institutionnel appellera sans doute à trouver un accompagnement spécifique ou/et à étoffer le SAVS.

Beaucoup reste à construire mais nous avançons.

Pour le quotidien, Cathy Dabremont nous a quitté pour Berck et Dominique Le Beller, infirmière depuis quinze ans à l’IADES, a pris sa retraite.

Une fois encore, nos sélectionnés au championnat de France d’équitation adaptée ont su briller dans les classements.

  • Les Ateliers de l’Ermitage

La blanchisserie … Je vous vois sourire … Depuis le temps … !

Et bien, 2018-2019 seront les années de la réalisation tant attendue. Fin 2018, nous avons acheté le bâtiment de la société EGID après avoir acheté un premier terrain que nous sommes en train d’aménager en espace vert. Les études pour la transformation du bâtiment en blanchisserie sont déjà bien avancées. Après validation par le CA, les travaux pourront commencer pour un transfert dans le nouveau bâtiment en 2020.

Comme rien n’est jamais simple ce moment coïncide avec celui de la perte du marché des EHPAD du Centre hospitalier Dourdan – Etampes.  Christophe FOURMONT et son équipe s’emploient à trouver de nouveaux marchés pour une capacité de traitement qui va monter à une tonne de linge par jour. Plusieurs pistes se dessinent dont certaines dans le cadre du GCSMS.

Le travail avec les entreprises et commerces de Dourdan parfois ingrat amène aussi de grandes satisfaction. Ainsi, après plusieurs stages, M. ROUILLARD, vient de décrocher un CDI à Intermarché. C’est difficile mais donc possible quand le projet individuel a été bien défini et la confrontation au milieu ordinaire bien préparée. Notre responsabilité est de leur donner le maximum d’atouts et de les rassurer dans les moments les plus difficiles. Deux travailleurs, Jean Guillaume et Alexis ont obtenu le certificat d’aptitude à la conduite en sécurité les autorisant à conduire des chariots élévateurs.

L’ESAT ouvrira à la rentrée une boutique multiservice en centre ville. Repasserie dans un premier temps, elle permettra de faciliter l’utilisation des services de la blanchisserie par les particuliers puis elle diversifiera ses activités. Elle sera surtout un lieu de socialisation pour les travailleurs et, pour certains, un tremplin vers autre chose.

Surtout, n’oublions pas tout le travail social mené auprès des travailleurs, toutes les activités qui leur sont proposées, enrichies cette année d’ateliers créés avec l’appui déterminant de bénévoles. C’est la fierté de cet établissement de savoir combiner de   bons     résultats économiques à un accompagnement attentif au bien être de chacun.  

La première semaine d’octobre, 72 travailleurs et encadrants ont visité    l’Irlande sous un ciel clément. C’est le quatrième grand voyage de l’ESAT après Agadir, Londres et Milan.

  •  Myosotis

 Le regroupement des personnes présentant des troubles du spectre autistique au premier étage désormais accompagnées par un personnel spécifiquement formé donne des résultats reconnus par l’ARS qui a accordé à Myosotis une enveloppe pérenne de 50 K€ soit environ 1,8 ETP pour mener à bien son projet (félicitons Ingrid pour sa persévérance dans ce dossier).

Les travaux inscrits dans le plan pluriannuel d’investissement pour 2018 n’ont pu être réalisés qu’en 2019. Les travaux sont en cours. Ils se termineront à l’automne.  La couverture des terrasses au RDC haut et au 1er étage donnera de nouveaux espaces pour les activités mais à la lumière de nos nouvelles exigences en matière d’autonomie, il devient criant que le FAM est trop enclavé et ne profite pas –au même titre que les autres établissements- du site.

Constatons que les résidents restent trop confinés dans l’établissement malgré la reprise d’activités régulières sur Arc en Ciel. Il faut leur permettre –à ceux du premier comme à ceux du RDC- de « sortir » accompagnés ou par leurs propres moyens pour ceux qui le peuvent.

Un emploi dédié aux accompagnements individuels hors site vient d’être dégagé. Ce sera sa seule mission et l’encadrement de l’établissement veillera à ce que cet ETP ne se dilue pas dans le fonctionnement ordinaire du FAM.

Nous allons bientôt devoir réfléchir à l’utilisation des espaces libérés par le déplacement de la blanchisserie. Il y a sans doute là une opportunité pour « donner de l’air » à Myosotis. L’agencement de l’espace du côté de l’entrée du bâtiment peut aussi être revu afin d’aménager un lieu de détente. Bref un nouveau chantier s’ouvre qu’Ingrid aura à cœur de mener à bien avec l’appui des familles qui souhaiterons participer à cette réflexion.

Comme les autres années, Myosotis a organisé de nombreux séjours pour une part financés par la générosité de quelques familles.

Nous ne vous étonnerons pas en soulignant combien le recrutement d’un nouveau médecin pour Myosotis s’avère difficile. Ces dernières semaines, nous pouvons espérer une issue prochaine.

  • Les Soleils d’Or

Le plan pluriannuel d’investissement 2019-2023 des Soleils d’Or qui s’élève à plus de 1,5 millions d’euros prévoit une enveloppe de travaux (isolation et réfection) de 900 K€ et une enveloppe de 600 K€ sur le projet inclusion. Ce dernier doit être arrêté au plus tard dans le cours de l’année 2020. Conservons-nous la Maison d’En Bas pour la transformer en véritable lieu d’apprentissage de l’autonomie pour des résidents du foyer dont le projet sera d’aller par étapes vers plus d’inclusion ou faisons-nous le choix d’un autre emplacement qui nous semblerait mieux adapté à notre objectif ?  La réflexion que mènent depuis maintenant deux ans Arnaud BECAVIN et son équipe doit aboutir. Le Conseil d’administration aura à se prononcer sur les orientations qui lui seront présentées avec la responsabilité de tout mettre en œuvre pour soutenir ce pari difficile de l’inclusion qui donnera à ceux qui le souhaiteront la possibilité de choisir et de développer leurs compétences.

Je suis certain que ce mouvement aura un effet d’entraînement sur Myosotis. Bien sûr, ce ne seront pas les mêmes possibles mais la même volonté, le même esprit nous amènera à saisir et à créer toutes les occasions pour ouvrir notre FAM sur l’extérieur et à toutes les interactions possibles avec nos autres établissements.

Côté EHPAD, les choses se précisent puisque la construction est en cours et la livraison annoncée pour 2020. Dans le cadre de l’A.M.I, quinze places réservées aux personnes handicapées vieillissantes ont été créées. Elles seront regroupées dans un bâtiment annexe. Par contre notre projet de coopération au moyen d’une petite équipe mobile assurant le suivi de nos anciens résidents n’a toujours pas avancé. Têtus, nous remettons ça sur le métier et rencontrons à nouveau le Département au mois de juillet. Rappelons que la mise en place d’un accompagnement adapté est le cœur même de ce projet de coopération qui perdrait tout sens en son absence.  

Nos résidents sont des personnes souvent fragiles qui perdront vite leurs repaires si nous ne sommes pas en mesure de les stimuler. Je répète ce que je disais l’année passée, les personnes retraitées ou à l’âge de la retraite –sauf problème médical auquel nous n’aurions pas les moyens de faire face- resteront au foyer collectif ou aux Soleils d’Or tant que nous n’aurons pas de solution satisfaisante pour elles. Accepterions-nous de mettre l’un de nos proches en EHPAD uniquement parce qu’il arrive à l’âge de la retraite, certes un peu fatigué mais bien portant ?

Nous y reviendrons à la rentrée en fonction de la réponse du Département.

Le foyer de vie poursuit son travail d’échanges autour de ciné débats avec les élèves du collège Jeanne d’Arc

Plusieurs séjours ont été organisés cette année. Quatre résidents des Soleils d’Or ont participé au voyage en Irlande avec l’ESAT.

« Expressions 5 » s’est tenue du 18 au 23 juin 2019 à l’office du tourisme de Dourdan. Encore une fois, les œuvres présentées en ont étonné plus d’un. Bravo aux artistes et merci à l’équipe des Soleils d’Or qui les accompagne dans leurs réalisations tout au long de l’année.

L’inclusion a donc été le fil rouge de cette année et le restera pour de nombreuses années. Non ce n’est pas un effet de mode mais la certitude qu’on ne peut pas continuer à priver certains de nos « amis » des droits les plus élémentaires comme le droit d’aller et venir, le droit à l’intimité,  le droit de choisir ou au moins de participer au choix de leur parcours de vie et de leur lieu de vie … toutes privations au nom de fonctionnements institutionnels qui, pourtant,   devraient être porteurs de solutions et non de contraintes.

La réflexion sur l’inclusion a été lancée par les Soleils d’Or, puis étendue à l’ensemble des établissements et services. Il a fallu alors se demander comment convaincre et entraîner dans cette aventure tout nos partenaires présents et potentiels et, en premier lieu, les Dourdannaises et Dourdannais dont le changement de regard sur le handicap serait signe de réussite.

Changer le regard des autres mais pas seulement ; c’est aussi nous obliger à sortir de nos fonctionnements habituels.

La « Dizaine de l’inclusion … pour vivre ensemble » se déroulera sur la ville de Dourdan et ses environs du 12 au 22 novembre. Elle multipliera les actions communes avec les écoles, les commerces, les entreprises, le Centre de loisirs, la bibliothèque, le cinéma … sera ponctuée d’expositions, conférences et spectacles mettant en avant les grands enjeux de l’inclusion : le logement, le travail, les loisirs et la culture.

Bien entendu, une telle série d’événements se prépare. Depuis novembre, une Commission d’organisation et des sous-commissions qui se partagent le travail se réunissent régulièrement. Un grand merci aux résidents et travailleurs, aux salariés et aux administrateurs qui se sont pleinement investis dans cette préparation.

Il ne s’agit pas de faire « un coup » mais bien de créer une nouvelle dynamique qu’il faudra transformer en habitude de vivre ensemble. Espérons que cette « Dizaine » aide au lancement de nombreuses actions qui enrichiront le quotidien de ceux que nous accompagnons.

Nous comptons sur la participation active de tous.

Je voudrai remercier nos fidèles soutiens, la Mairie qui met à notre disposition le Centre culturel pour toute la durée de la Dizaine de l’inclusion, le Département qui nous laisse la maison Beaulieu pour développer le logement inclusif, nos partenaires de toujours APAEI, AHDC, Lions et Rotary sans oublier les nouveaux du GCSMS.

Merci à nos salariés de nous suivre dans ce tournant de la « désinstitutionalisation » qui ne veut que décliner l’égalité des droits pour les personnes handicapées et revendique pour eux la pleine participation à la vie en société là où on nous a trop longtemps obligé à raisonner en termes de restriction. Les métiers évoluent. Ils seront de plus en plus orientés sur des actions de soutien en milieu ouvert. Ils n’en seront que plus intéressants encore.

Merci à l’équipe dirigeante de nous aider dans cette période de transition à prendre les bonnes décisions même lorsqu’elles bousculent les habitudes et merci à Catherine de tenir la barre ferme vers le seul horizon qui nous importe : assurer un accompagnement de plus en plus pointu laissant la plus grande liberté aux personnes qui nous ont fait confiance.

C’est un idéal à nous d’en faire une réalité

Familles, sachez que nous sommes plus que jamais déterminés à ne pas nous en laisser conter.  La période transitoire exigera –au moins pour le temps de la mise en place-  des moyens supplémentaires. Nous ne serons pas dupes des marches forcées et des fausses innovations qui masquent de véritables régressions, mais, oui, nous sommes impatients de mettre en place toutes les formules qui rapprocheront les possibilités de choix de vos proches de celles de tout un chacun.